Le rêve américain...
Le
Ce week-end a été consacré à la découverte inopinée du rêve américain, non dans sa forme dénaturée qu'on tend à lui associer de nos jours (et que je résumerais hâtivement et caricaturalement à avoir une grosse voiture
), mais celle de l'Amérique des premières décennies, dans lesquels différents groupes d'êtres humains interagissaient de manières plus ou moins pacifiques à la recherche de leurs idéaux.
Dimanche, notre visite du Fruitlands Museum a fourni une suite inattendue à cette histoire du rêve américain. En effet, ce musée propose entre autre un aperçu sur trois communautés présentes en Nouvelle-Angleterre au début du XIXème siècle, chacune avec sa recherche d'un idéal de vie particulier :
- en premier lieu, les Indiens d'Amérique (appelé ici les "Native Americans" par respect pour leur antériorité), dont l'idéal de vie consistait, sans doute, à vivre sans les colons
- puis, les "Shakers", une communauté dissidente de Quackers, à la recherche d'une vie en communauté frugale, simple et tournée vers Dieu, et qui, chassés d'Angleterre, ont trouvé aux États-Unis une terre d'accueil pour leur différence
- enfin, les "transcendalistes", qui, dans une approche beaucoup plus philosophiques, ont tenté de mettre en place une vie en communauté différente, qui permettrait le bonheur des tous ses participants. L'échec rapide de leur expérience (qui s'est arrêtée au bout de 6 mois) n'enlève rien à leur espoir et à leur opportunité de fonder une nouvelle forme de vie
Alors évidemment, on pourrait résumer à une collection d'échecs. Je préfère y voir (et y admirer) un ensemble de personnes ayant eu le courage de profiter de l'opportunité que leur offrait leur éopque pour essayer quelque chose de neuf !
Voir aussi :