Aix et le train

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Une histoire plus ou moins claire que j'ai entendue plusieurs fois au cours de ma jeunesse vient enfin de prendre racine dans la rélité.

En effet, Aix-en-Provence, ville où je suis né et ai fait mes études jusqu'au Bac, m'a été souvent présenté comme ayant décliné dans l'ombre de Marseille, sa voisine rivale, du fait du refus des habitants d'Aix, au XIXème siècle du passage du train dans leur ville.

Histoire bénine, à laquelle je n'ai porté intérêt qu'en bon membre des imbéciles heureux qui sont nés quelque part, maugréant contre mes aînés ayant laissé passer l'occasion de garder Aix au même "niveau" que Marseille, mon ennemie jurée :)

Voilà donc que mes aînés semblent être innocents: selon un article du Monde (Aix-en-Provence, Lamartine et le TGV Méditerranée), la décision s'est faite au niveau national, avec la participation active de Lamartine pour le passage du train dans Arles plutôt qu'Aix, pour sauver le port de la première d'une déchéance certaine. Que faire contre un poète ?

Dans cet époque de grands chamboulements planétaires, un nouveau mythe vient de tomber !