Parigots, têtes de veau

Le

Le temps d'un week-end s'étalant paresseusement sur trois jours, nous voilà de nouveau à arpenter les pavés et surtout le groudron parisiens.

Outres les désormais habituelles retrouvailles qu'offrent ces occasions (Amélie, PP, Sophie, Anne-Laure, Jean-Marc, Matthieu, Cédric, François, Fanny), ce fut aussi l'occasion de quelques découvertes intéressantes :

  • vendredi, journée au nouveau Parc de DisneyLand Paris, les Studios Walt Disney : toutes les activités proposées sont centrées autour du cinéma, et celles concerant les effets spéciaux et cascades sont réellement impressionnantes. On citera en particulier le spectacle de cascade, le tramway des effets spéciaux, les coulisses d'Armaggedon. Dans l'ensemble, même si le nouveau parc est largement plus petit que le précédent, ce qu'il propose est sans doute plus adapté aux adultes ; l'accent mis sur la désacralisation des effets spéciaux offre qui plus est un contraste intéressant dans le cadre d'un parc d'attraction. En clair, un bon moment :)
  • dans la foulée, vendredi soir, les Monologues du Vagin à la Comédie de Paris : après en avoir tant entendu parler, nous avons enfin eu l 'occasion de voir la pièce tirée du livre d'Eve Ensler. Le résultat est à la hauteur des rumeurs : un texte magnifique, éclairant d'un angle nouveau les inégalités homme/femme et le malaise féminin en résultant, interprété brillament par le trio Sonia Vollereaux, Fabienne Périneau, Souad Amidou (mise en scène Isabelle Rattier) - l'occasion aussi de retourner à l'excellent restaurant polonais Mazurka (3, rue André Del Sarte dans le XVIIIème).
  • impossible en revanche de visiter l'exposition surréaliste de Beaubourg du fait des interminables files d'attentes qu'elle déclenche... Partie remise ?
  • enfin, dimanche, la maison européenne de la Photographie a conclu notre balade dans le Marais, avec son lot d'expositions temporaires et sa collection permanente tournante

Heureusement que les avatars de la vie parisienne (les interminables trajets, le malaise ambiant, le temps maussade) étaient aussi de la partie, pour équilibrer le tout ;)