Luberonnades
Le
Le Luberon (et non Lubéron, m'a-t-on appris) a une fois de plus exercé ses pouvoirs d'attraction le temps d'une petite demi-journée de promenades.
Le village des Bories de Gordes nous a fait plongé dans ces petites cabanes de pierre et de fraîcheur, dans lesquelles bergers et moutons se partageaient un espace exigu jusqu'à des époques pas si lointaines. Ces pierres sèches assemblées en igloo de rocailles sont devenues symboliques du Luberon ; elles évoquent un certain rapport à la nature presqu'inaccessible aujourd'hui, un monde qui est le nôtre mais qui ne l'est plus.
La fontaine de Vaucluse, non loin, ne permettait, elle, guère de méditer sur les contrastes de ses paysages d'eau et de pierre, tant la foule touristique qui s'est pressée était dense et couvrante. Seul le bleu profond de la source sans fond ouvrait une porte d'évasion pour quelques trop rares minutes...
Les routes, les paysages, le printemps, les ocres, la lumière sont autant d'images que nous laisseront ces nouvelles luberonnades.