La main bleue
Le
Revanche mesquine d'une vocation enterrée de jardinier ? Vengeance sans scrupule de la nature contre un citadin endurci ? J'ignore l'origine de l'inadéquation entre la durée de vie des plantes vertes que j'entretiens et le soin que je leur apporte, mais le fait est là, j'ai la scoumoune, la poisse, la guigne dès qu'il s'agit de laisser vivre un représentant du règne végétal dans notre appartement. Les victimes ne se comptent plus : combien de plants de basilics sacrifiés ? combien de plantes grasses réputées increvables desséchées ? combien de pieds de pourpiers morts-nés ? Je le sens venir, les choux décoratifs de Thanksgiving ne vont pas tarder à rejoindre cette nécrologie...
Mes espoirs de guérison résident désormais dans un yukka, qui me fait la grâce de (sur)vivre dans mon bureau depuis déjà plusieurs mois...