Un Cheb peut en cacher un autre

Le

Vendredi soir, Cheb Mami et Cheb Bilal donnaient un concert de raï au Zénith Oméga de Toulon.

Musicalement, la première partie, assurée par Bilal, fut très décevante (à quand la mise au ban définitive des claviers Bontempi ?) ; la seconde partie, avec Mami au micro, n'en parut que meilleure.

Mais le vrai spectacle était dans la salle : outre les accoutrements chatoyants du public en présence, les véritables hits de ce spectacle à l'envers furent en ordre croissant :

  • l'utilisation constante, répétée et constante (l'avais-je déjà mentionné ?) des téléphones mobiles pendant l'intégralité du concert ; évidemment, parler au téléphone pendant un concert n'est pas simple, mais crier, ça l'est déjà plus ; complétez avec l'échanges de SMS, et vous n'êtes enfin plus coupés du monde pendant la durée du concert ! Ajoutez à cela le rétroéclairage dont sont équipés ces petites merveilles de technologie et qui en font d'idéaux substituts aux lampes de poche, et aux briquets pour les moments d'intensité...
  • aller à un concert, simplement pour voir ou écouter l'artiste en présence est has-been ; désormais, il faut le toucher ; quelle autre explication au ballet incessant d'individus grimpant sur scène pour faire la bise au chanteur ? Ballet harmonieusement complété par celui des vigiles essayant (vainement) d'empêcher les premiers d'accomplir leurs exploits... Un vrai donkey kong grandeur nature