Empreintes de printemps
Le
Après un splendide voyage en Corse début mai — ah, les paysages ! ah, la mer ! ah, les cochons ! —, et profitant une fois de plus d'un de mes déplacements professionnels, Béné et moi nous sommes retrouvés le temps d'un long week-end à Amsterdam.
Bien sûr, qui dit Amsterdam évoque le quartier rouge et ses dames, les boutiques d'herboristes et de mycologues et leurs vitrines psychédéliques. Mais par ce beau week-end de printemps, plutôt que de courrir les néons glauques et les ambiances enfumées, nous avons préféré un tour d'horizon certes moins exotique, mais au combien plus intéressant...
Notre premier aperçu de la ville a combiné les deux leitmotivs de la ville, habituellement séparés : les canaux et les véhicules à pédales, réunis par les "water bikes", plus connus dans nos contrées sous le nom de pédalos. A coup sûr une façon amusante - quoiqu'un peu sportive - de découvrir la ville et d'apprendre à céder la priorité à plus gros que soi.
Une fois sortie de l'eau, le grand jeu consiste à éviter la version terrestre dits véhicules à pédales, sachant qu'à Amsterdam, les vélocipèdes sont rois, et, fussiez-vous en voiture ou à pied, inutile d'espérer voir une bicyclette s'arrêter pour vous laisser passer.
Au détour des 
différents canaux et en louvoyant entre les pistes cyclables, nous avons 
parcouru la maison d'Anne Frank - dont je dois admettre n'avoir pas retiré grand chose, sans doute du fait de ne pas avoir lu son journal -, arpenté le musée Van Gogh, respiré la sérénité du Béguinage et autres jardins cachés, et, en compensation de tous ces efforts, 
bu de la bière.
De manière sans doute moins traditionelle, nous avons aussi fait un petit tour sur Java Eiland, lieu de prédilection de 
l'architecture moderne à Amsterdam, qui fait cohabiter quelques bonnes trouvailles architecturales et urbanistiques avec d'autres réalisations moins réussies.
Enfin, une petite escapade à la campagne nous a mené à 
Monikendam, Volendam et Marken, trois petits villages pittoresques au nord de la ville, où s'entremêlent rues bondées de touristes et leurs échopes corollaires, et petits coins de sérénité parfaite.