Voyage, voyage

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Merci à Desireless, pour me servir sur un plateau le titre de cette nouvelle entrée...

Voyages, me dirait, voilà quelque chose de peu original sur ce site... Certes, mais ces derniers mois en ont tellement vus, que j'ai justement à peine eu le temps d'évoquer les dits voyages. Il est trop tard pour évoquer ici celui à Londres du mois de juin, celui en Normandie du mois de juillet, celui en Irlande du mois d'août, celui à Rome du mois d'octobre (fort heureusement, si une image vaut mille mots, ces 134 photos doivent bien faire l'équivalent d'un roman) ; il est aussi trop tôt pour parler de mon voyage à Montréal et Boston dans les jours qui viennent.

Mais il est encore tout à fait temps de parler de notre fantastique voyage de trois semaines au Brésil, où, si l'on en croit les fans de Bide et Musique, justement, Voyage, voyage fait encore un tabac, près de vingt ans après. (Ah ! Je suis sûr que vous ne l'aviez pas vue venir, celle-là !)

Voyage au Brésil, donc, qui devrait être lui aussi illustré par quelques photos — une fois que j'aurai réussi à faire le tri parmi les quelques centaines que nous avons rapportées — et au cours duquel nous avons complété quelque peu notre découverte du pays, entamée il y a trois ans par Rio, Parati et Ouro Preito.

Nos différentes étapes au Brésil : São Paulo, le Pantanal, Bonito, Salvador, Foz d'Iguaçu et Florianopolis

Cette fois-ci, au programme de notre expédition, et grâce à notre passe aérien, nous avons pu faire halte à São Paulo, reçus comme des princes par nos hôtes, avant d'embarquer pour trois jours de safari dans le Pantanal, où nous avons vaillamment affronté les caïmans, piranhas et serpents qui affectionnent cette région marécageuse du Brésil, admiré à notre aise les araras azuls, tuyuyus et autres oiseaux étonnants du coins, rencontré quelques singes, cerfs, coatis, capybaras, et fait amis-amis avec les affectueux tiques et moustiques locaux.

Après s'en être mis plein les mirettes en surface, nous avons plongés quelques centaines de kilomètres plus au Sud vers Bonito, où le monde souterrain de la "grotte bleue" et le monde subaquatique des rivières incroyablement claires du lieu (qui vaut le nom d'"aquarium naturel" à l'une d'entre elles) se sont offerts à nous le temps de quelques balades réparties sur deux courtes journées.

Quittant pour quelques temps le monde de la nature, c'est ensuite à Salvador que nous avons posé nos bagages pour cinq jours, le temps de profiter du quartier historique du Pelourinho et de ses églises coloniales, de l'ambiance incroyablement animée de la ville, de sa richesse culturelle aux racines africaines fortement ancrée — nous sommes désormais incalables sur le Condomblé et les Orixas —, de sa cuisine savoureuse (ah, cette petite moqueca de crevette de notre premier déjeuner à Salvador !), des plages de sa baie tant de fois sanctifiée, et finalement du mardi soir musical, pendant lequel, chaque semaine, la ville s'anime comme la fête de la musique annuelle en France...

Après tant de civilisation, c'est vers les chutes de Foz do Iguaçu (que les cinéphiles d'entre vous ont pu apercevoir au début du film Mission) que nous nous sommes dirigés ; si tant est que ce site est plus fortement "touristisé" que les précédents, sa beauté emporte bien loin tous les désagréments susceptibles d'être associés à cet état : il est inutile de décrire l'impression que dégagent ces chutes de 80 mètres de haut étalées sur plus de trois kilomètres de de forêt tropicale, elle ne pourrait en aucun cas faire justice à l'endroit. Nous y étions qui plus est à une période de très fort débit fluvial, ajoutant encore à la majestuosité du lieu.

Avant de repasser quelques jours à São Paulo, c'est sur l'île de Florianopolis que nous avons travaillé nos bronzages sur les belles plages de sable fin balayées par les vagues de l'Atlantique — sur lesquelles nous aurions pu surfer avec délectation... si nous savions surfer.

Un voyage fantastique, en somme, dont la seule cruauté aura été de nous faire croire que l'été se prolongeait encore, pour que nous retombions en France dans un hiver quelque peu précoce...

Mise-à-jour: Ça y est, les photos sont disponibles !