Au lit, ou lait ?
Le
Arte diffusait l'autre jour un reportage sur l'admirable tribu des Nenets qui traversent la Sibérie de Nord au Sud puis du Sud au Nord, nomades s'il en est, ne passant jamais plus de trois jours au même endroit.
Si le nomadisme est un gène, et quoi que puissent faire croire mes relents de bougeotte, j'en suis viscéralement dépossédé. Parce que pour avoir déménagé dix fois au cours des douze dernières années, je peux affirmer, fort de mon expérience, que je déteste ça. Alors déménager tous les trois jours, vraiment, non merci !
Bon, soit, mes amis nomades sibériens ne se trimbalent sans doute pas avec des kilos de livres, des meubles en tout genre, et surtout au milieu d'une cage d'escalier trop étroite.
Mais eux aussi ont à subir les caprices du temps ! Certes, les caprices sibériens sont sans doute plus rigoureux que ceux varois, mais avouez tout de même que déménager le week-end où il neige sur toute la France et pleut en permanence sur la côte - du (presque) jamais vu -, ça ne peut pas s'inventer !
Enfin, malgré de nombreuses courbatures, un rythme un peu déchaîné pendant cinq longs jours, et un labyrinthe de paquets pendant la semaine d'après, notre déménagement s'est finalement bien déroulé (merci aux bonnes âmes qui nous y ont aidé !), et nous sommes tout à fait ravis de notre installation ollioulaise.
Et les photos, me direz-vous ? Elles ne sauraient tarder… une fois que nous serons revenus de Barcelone.