Mes Mille et Un Surnoms
Mais d’où vient le nom de ce site, Nimbustier.net ? Évidemment, je pourrais me contenter de répondre aux trois curieux, qui de temps en temps se posent la question en quelques phrases. Mais ce serait gâcher le plaisir, sinon du lecteur (qui lui, n’en a sans doute pas grand chose à faire), du moins celui du conteur, qui ne saurait se contenter de raconter la morale de son histoire sans se perdre dans d’infinies circonvolutions.
Il était une fois, donc, l’histoire de mes mille et un surnoms.
Patronymique
Très tôt, "Hazaël-Massieux" inspira mes petits camarades les plus créatifs, pour lesquels sa ressemblance avec Azraël ne pouvait passer inaperçue. Mais n’allez pas croire que seuls les enfants s'enchantent de ce charme schtroumpfique…
Ce même nom me valu l’adjonction du surnom de Madame Madou sur l’annuaire de mon école d’ingénieur, puisque bien sûr "Madadme, Madouhazael, Massieux" - encore qu'il m’ait fallu contempler intrigué ce surnom pendant plusieurs semaines avant que ce subtil jeu de mot ne me soit révélé. Fort heureusement, cette subtilité me préserva sans doute de l’usage du dit surnom.
Physionomique
La nature frisée de mes cheveux me valut souvent d’être identifié à nos amis les animaux, depuis le très classique mouton jusqu'au plus aboyant caniche ; au primaire, je répondais à ceux qui usait de cette comparaison en les comparant à des fourmis ; évidemment, aujourd’hui, cette réplique me paraît beaucoup plus mystérieuse qu'alors ; peut-être en était-il ainsi aussi pour ceux qui l’entendaient ?
Ma coupe hivernale pendant mes premières années de collège (coupe qui se caractérisait par l’absence de dite coupe, et en particulier, la présence d’une tignasse en conséquence) me valut très rapidement le surnom de Jackson Five, ou de manière plus restreinte parfois, de Michael Jackson - nombreux sont ceux qui s'inquiétaient par la même occasion de la santé (ou de l’incarcération) de mon coiffeur.
Une ressemblance, qu'aujourd’hui encore j’ai du mal à constater, avec Bart Simpson accompagna mes dernières années de collège de comparaisons à ce dernier, mais aussi, en la combinant avec ma coupe de cheveux, à sa très chère mère, Marge.
Dominique
Dans "Dominique", bien sûr, il y a Dom, diminutif qui de fait supplée à mon prénom aujourd’hui, dans la plupart des cas. Dom, mais aussi Domi, Doumè, voire Monsieur Do à des âges plus reculés.
Mais dans Dominique, il y aussi "ique" (si, si !), qui, comme tout un chacun le sait, rime avec "moustique". Et, puisque ça rime, c'est vrai. Dominique, le moustique a donc été l’un de mes totems au cours de mon primaire, totem qui alla jusqu'à se matérialiser dans différentes publications de ces années-là, sous diverses formes de journal et de BD. Il faut