Guadeloupe 2006 - Carnet de route
Paris → Pointe-à-Pitre → Sainte-Anne
Départ de France. Oups ! De métropole je veux dire
Départ de Marignane à 9h du matin, pause par Paris. Voyage sans problème.
Nous arrivons en Guadeloupe vers 15h30 heure locale. Il fait 26°C. Notre arrivée à l’appartement à Sainte-Anne est un peu retardée par les embouteillages notamment dus à un enterrement à Sainte-Anne. Les gens sont très habillés, portent notamment des chapeaux et des robes de fêtes. Dans la rue, un orchestre remonte la route principale suivi par un cortège de personnes.
Accueil par la grande cousine de Dom au studio placé idéalement au bord de la plage municipale de Sainte-Anne.
Plage de rêve avec cocotiers et raisiniers, sable fin et petits lagons. Le soleil se couchant tôt, seul Dom a le courage de se baigner.
Au petit supermarché du coin, nous achetons de quoi nous faire un premier repas : punch à la bananes, boudins noirs, et boudins blancs à la morue et aux lambis. Notre inexpérience dans la cuisson des boudins a pour conséquence désastreuse de voir nos boudins blancs disparaître complètement dans l’eau bouillante !
Nous nous effondrons à 20h30.
BénéNous partons pour Pointe-à-Pitre au départ de Marseille, avec un changement à Paris Orly. Nous avons la chance (une fois de plus, puisque cela avait été aussi le cas lors de notre dernier voyage au Brésil) d’avoir des fauteuils donnant sur une issue de secours, donc avec toute la place nécessaire pour mes grandes jambes.
Nous avons le droit à deux films pendant le vol : Harry Potter et la coupe de feu, et la légende de Zorro ; depuis notre installation dans le Var, notre suivi de l’actualité cinématographique a été à peu près nul, mais nous avons déjà vu les deux films en question. La légende de Zorro est "n particulier un navet de la pire espèce qui nous avait été infligé au Brésil (encore lui !), et pendant lequel le gentil Zorro permet aux Californiens de rejoindre les gentils Etats-Unis, pendant qu'un complot d’Européens, dirigé par un méchant français, mais auquel refuse de s'allier un gentil Anglais, essaye de mettre à mal la construction des gentils Etats-Unis. L’autre événement audio-visuel du voyage est un publi-reportage sur les melons "Philibon" de Guadeloupe, diffusé deux fois au cours du vol, et qui nous explique en détail la façon dont le dit melon a été introduit en Guadeloupe, comment il y est cultivé puis exporté. On arrête pas le progrès.
Le voyage, pourtant relativement court au vue de mes habitudes (8h), ne semble pas en finir ; sans doute l’impatience de revenir en Guadeloupe, six ans depuis mon dernier voyage, et avec cette fois-ci la mission de la faire découvrir à Bénédicte…
Nous arrivons enfin à l’aéroport de Pointe-à-Pitre vers 15h45 ; le temps de récupérer nos bagages et de passer la douane, il est 16h30 lors que nous récupérons la voiture que nous avions réservée avant de partir. Une petite Peugeot 206 grise climatisée nous attend donc, et nous prenons la route vers Sainte-Anne où nous attend ma grande cousine Aline, à qui nous louons un appartement sur la plage municipale pour les deux semaines à venir.
Notre arrivée est quelque peu retardée par des embouteillages à l’arrivée sur Sainte-Anne : en effet, un enterrement en grande dimension et grande pompe bloque la route d’un côté et ralentit sérieusement la circulation de l’autre.
Nous arrivons donc à l’appartement d’Aline peu avant le coucher de soleil ; je retrouve le petit immeuble où nous avions logé seize ans plus tôt, lors de notre dernier voyage familial en Guadeloupe ; cette-fois, nous logeons dans le studio qui se trouve en face de l’appartement que nous avions occupé alors.
Une fois que nous avons pris possession de notre logement, nous redescendons vite fait sur la magnifique plage de Sainte-Anne : sable fin, cocotiers, lagon d’eaux turquoises ; le soleil est déjà couché, mais je vais tout de même me tremper symboliquement les jambes dans la mer. L’eau est en fait un peu fraîche ; il paraît qu'il a plu toute la semaine avant notre arrivée.
Après un rapide séchage et une consciencieuse vaporisation de produit anti-moustiques, nous partons faire quelques courses aux alentours : du jus de tamarin (fruit qui m’est tout à fait inconnu), du punch à la banane, des boudins noirs et blancs (au lambi et à la morue), et des christophines farcies surgelées. Riches de nos nouvelles acquisitions, nous rentrons préparer un petit dîner pour essayer de rester éveiller encore un peu ; malheureusement, notre repas finit à proprement parler en eau de boudin : nous avons laissé les boudins cuire trop longtemps dans l’eau, et bon nombre d’entre eux ont complètement disparu dans l’eau de cuisson. Les christophines farcies que nous tentons de réchauffer ne seront guère plus réussies, restant à moitié congelées à leur sortie du four.
C'est donc le ventre un peu vide que nous nous écroulons de sommeil vers 20h30.
Dom