Guadeloupe 2006 - Carnet de route
Paris → Pointe-à-Pitre → Sainte-Anne
Faune et Flore
Échec du réveil matinal : je suis réveillée à 5h30. De plus, nous n’avons plus d’acras. Nous achetons des petits feuilletés à la viande, morue et lambis en guise de petit-déjeuner.
Nous partons pour la route de la Traversée sur Basse-Terre. En route, nous nous arrêtons au saut de la Lézarde. Une heure de balade aller-retour dans la forêt tropicale. Nous y revoyons pour la première fois en Guadeloupe nos amis les colibris.
La forêt est magnifique : la végétation est dense et complexe. Le saut est paradisiaque et nous nous baignons dans une eau rafraîchissante.
Sur la route de la Traversée, nous rentrons dans le parc national de Guadeloupe. Arrêt au parc des Mamelles qui tient son nom de deux monts bien rond (non?!?) couverts de végétation. Là, dans la forêt, se trouve un parc animalier où l’on rencontre toutes les espèces de la Guadeloupe. Cela nous permet de les distinguer avant de les rencontrer dans la nature : ratons-laveurs faisant la sieste dans les arbres, mangoustes, agouti (les petits frères de nos amis brésiliens les capivara), iguanes.
Pause déjeuner dans la forêt avec l’éternel ti punch et panini à la morue. Vue sur de tout petits oiseaux se régalant de sucre. Parmi eux, les sucriers, petits oiseaux jaunes, aimant particulièrement ce met. Vue sur la mer au delà de la forêt. La balade se continue au sommet des cimes (la canopée), accrochés sur des ponts suspendus. Bien que l’aventure soit très facile, je suis assez impressionnée.
Nous descendons vers la mer des Caraïbes et nous arrivons sur une petite plage sans barrière de corail. Notre snorkelling nous permet de voir un gros poulpe peu farouche, de très nombreux poissons bagnards et des gros marrons, quelques poissons trompettes et … un barracuda seul entre deux eaux, tenant encore dans sa bouche sa proie dont on n’a pu définir avec précision s'il s'agissait de restes humains ou animaux. Brrr ! Effrayant. Retour à Sainte-Anne où nous ressentons, en bons carnivores que nous sommes, un manque pour une bonne pièce de viande .
Nous allons donc à l’Americano, "spécialité françaises, guadeloupéennes, et italiennes" (je cite), sur le bord de la plage de Sainte-Anne. Serveurs adorables mais complètement à l’ouest : nous mangeons nos acras en même temps que notre côte de boeuf, qui, il faut bien le noter, est délicieuse, grillée au barbecue de manière parfaite.
Béné