Sicile 2006 - Carnet de route
Samedi 21 octobre

Catane

Après un excellent petit déjeuner dans la salle commune de tenuta (où il nous semble qu'il serait possible de faire de plus longs séjours de façon tout à fait agréable), nous prenons le chemin des écoliers en direction de Catana où nous devons rendre notre véhicule aux alentours de midi.

 Les rochers du Cyclope surveillé par un chat, à Aci Trezza (21 octobre 2006)
Les rochers du Cyclope surveillé par un chat, à Aci Trezza (21 octobre 2006)

Nous longeons la riviera sicilienne, et faisons une courte étape à Aci Trezza, d’où nous apercevons les rochers dits du cyclope, vestiges présumés des colères de l’ami Polyphème.

Notre entrée en voiture à Catane se révèle tout aussi désagréable que notre première entrée à Palerme, et la difficulté de rejoindre l’agence de location à laquelle nous devons abandonner notre véhicule ajoute au stress induit par la complexité de la ville.

Une fois la voiture laissée une bonne fois pour toute, nous rejoignons notre hôtel (La Ville) en bus ; celui-ci, situé à proximité de la gare, offre un bon confort, mais se situe dans un quartier bien peu attrayant.

Le chemin que nous empruntons pour rejoindre le centre plus historique nous fait traverer de grandes avenues bruyantes, et des avenues moins fréquentées mais guère plus sympathiques, nous donnant une impression assez négative de la ville. La place du Duomo et son marché attenant (dans lequel Béné trouve enfin la possibilité de déguster une figue de Barbarie, celles-ci nous ayant nargué depuis le début de notre voyage) sont plus agréables, mais ne parviennent pas à effacer le sentiment d’agression que m’ont infligé nos premières heures dans la ville.

Notre promenade remontant la rue de l’Etna, avec une petite pause dans la villa Bellini, et une longue séance de lèche-vitrine, un peu interrompue par une averse impromptue, commence à me réconcilier un peu avec la ville. Mais même notre bon dîner dans le très sympathique bar à vin de l’association Mammut ne parvient pas à me faire apprécier vraiment la ville.

Nous repartons tôt le lendemain matin de l’aéroport de Catane, l’avion nous offrant un bref aperçu de la coulée de lave dévalant les flancs de l’Etna, que l’éruption au sommet et les nuages nous avaient jusque là empêcher d’admirer.

 Le port d’Aci Trezza (21 octobre 2006)
Le port d’Aci Trezza (21 octobre 2006)


Dominique Hazaël-Massieux (dominique.hazael-massieux@centraliens.net)