Brésil 2002 - Carnet de routes
Rio de Janeiro
Séquence chiffons
Réveillés tôt par le marché de fruit de la Rua Ronald de Carvalho, et après être partis en quête d’optimistes tongs et de réalistes mais introuvables imperméables, nous débarquons dans la boutique de location de costumes du quartier : Julien, Pierre, Fanfan et Melon (par contumace) se sont lancés dans l’aventure de trouver chaussures à leur pied et costumes à leur taille. Ces demoiselles ont préféré s'abstenir malgré la grande variété de choix disponibles de robes de soirées :).
Et c'est dans la suite logique de cette matinée de lèche-vitrines que nous prendrons notre repas de midi dans le food court d’un centre commercial à proximité…
Centre ville, le retour
Les plus motivés, nommément Julien, Fanfan, Béné et Dom, s'en vont (re)découvrir le centre ville, avec un parcours un peu plus organisé que notre première expédition : nous visitons en particulier le couvent Saint-Antoine, le plus ancien lieu de culte de Rio. Point de repère de la ville depuis le XVIIème siècle, une série d’images reconstituant différentes périodes des 4 derniers siècles permettent d’imaginer les évolutions phénoménales qu'a connu la ville, souvent pour le pire.
Retour au Parço Imperão, pour visiter le musée d’Art Contemporain qu'il abrite et où s'affiche une exposition de retrospective de l’art contemporain du Brésil des années 50 aux années 90. Outre l’intérêt des oeuvres exposées, elle nous offre l’occasion de découvrir l’histoire récente du Brésil, sa vie politique pour le moins mouvementée, et son accession fluctuante à la démocratie. Le café dans la cour du palais nous offre les récompenses de notre vaillance sous forme qui de bière, qui de café, qui de caipirinha.
Girls at Ipanema
Le soir venu, nous retrouvons avec impatience Teresa pour aller dîner à Ipanéma, en compagnie de Catherine et Thomas, des amis d’Olivier en vacances à Rio. L’occasion de goûter la picanha (la bosse du boeuf) et la melinha [@@@], des mini-barbecue de fines tranches de boeuf, puis d’aller boire un verre à la Garotta d’Ipanéma, le bar qui a supposément vu naître la chanson "A Girl of Ipanéma".