Brésil 2002 - Carnet de routes
Rio de Janeiro → Parati
Changement de programmes
Alors qu'initialement, nous devions prendre la route pour Buzios, avant de rejoindre Parati, des changements de dernière minute (merci Julien ;) ont quelque peu bouleversé nos plans : nous partons finalement directement pour Parati, puis le groupe se divisera en 2 sous-groups mercredi, l’un vers les chutes d’Iguazu, l’autre (le mien) vers Ouro Preto, où nous rejoindrons Melon et Blandine.
Après avoir sans succès cherché les horaires de bus pour Parati, fait un ménage poussé de l’apartement de Hugues et Alice, nous nous mettons en route pour la gare routière. Arrivés là-bas (en ayant profités une dernière fois des méthodes de conduite acrobatique des chauffeurs de bus cariocas), nous sommes attendus par une mauvaise surprise : le bus pour Parati est parti 1/2 heure plus tôt, et le suivant est trois heures plus tard…
Après un déjeuner prolongé dans un des snacks de la gare, nous partons enfin vers Parati, accompagnés d’Emi, qui, repartant le lendemain de Rio vers les Etats-Unis, a tout de même souhaités nous accompagner.
Trajet vers Parati
Notre trajet en bus vers Parati nous réserve 2 mauvaises et une bonne surprises :
- la climatisation est horriblement forte, surtout pour un trajet assez long (4 heures pour … 170 km !)
- notre projet d’aller à Ilha Grande à partir de Parati, fondé sur mon affirmation que cela était possible, s'avère en fait, irréalisable
- la vue qu'offre la route de la baie est absolument magnifique
La première chose qui frappe sur cette route est le contraste qu'elle offre avec Rio : cette dernière, malgré son climat et sa population très locaux, reste avant une grande ville moderne, au sein de laquelle on a du mal à se sentir dépaysé. En revanche, dès les frontières de la ville franchies, on se retrouve plongés dans un paysage franchement tropical, parsemé de villages aux allures nettement plus typiques que celle de la capitale de l’état.
Arrivée à Parati
Sur la recommendation du routard, nous allons sonner à la Pousada Familiar, chez Josef, un belge installé à Parati et dont la pratique du français nous facilite sans nul doute la prise du contact, en l’absence de lusophones dans le groupe.
Une fois nos affaires posées, nous partons faire une première découverte de la ville qui, bien que la nuit soit déjà tombée, promet de sympathiques ballades au mileu de ses petites ruelles de maisons coloniales, conservées de manière parfaite.
Par devoir de découverte de la culture locale, nous nous infligeons une dégustation de caipirinha, puisque la cachaça (l’alcool de base de la caipirinha) est une spécialité de la ville…